Stéphanie est journaliste mais aussi biographe. Formée auprès d’Aleph écriture, elle se déplace, interviewe patiemment et retrace la vie des hommes, femmes ou entreprises… au travers de son entreprise « J’ouvre les guillemets ».
« J’adore écrire depuis petite, et je lisais beaucoup, les deux vont de pair », souffle Stéphanie Chemla. « Il y a, dans l’écriture un côté méditatif, je me sens connectée à moi-même ». Devenue journaliste (et notamment pour Chouette !), elle s’est formée à la biographie avec Aleph écriture, c’était à Paris en 2014.
« Il y a, dans l’écriture, un côté méditatif, je me sens connectée à moi-même »
Elle a aujourd’hui créé « J’ouvre les guillemets » pour proposer plus largement ses services d’écrivain biographe. « J’ai commencé à écrire des biographies pour un octogénaire dans un ephad parisien, puis plus récemment pour une centenaire albigeoise, illustre Stéphanie. Bien souvent, 5 à 10 séances suffisent à récolter assez de matière, mais c’est variable en fonction de l’envie de se raconter… Certaines personnes âgées ont une certaine retenue, une pudeur. Le fait de faire resurgir de vieux souvenirs provoque souvent des sentiments mêlés, mais cet exercice leur permet de réaliser tout ce qu’elles ont fait dans leur vie… »
Des récits d’entreprise
Stéphanie s’adresse aussi aux entreprises. Après avoir fait le portrait de la famille Fabriès, fabricant de meubles castrais, elle écrit aujourd’hui la bio de Louis Malié, concepteur de maisons transportables basé à Graulhet. Simple maçon, il a réussi à construire une entreprise de 250 salariés. Ou comment histoires d’entreprise et récit de vie s’entremêlent…
En pratique
A raison d’une séance par semaine, et en comptant le temps de rédaction, relecture, mise en page et impression, il faut bien 2,5 à 3 mois pour venir à bout d’un tel ouvrage. Si cela vous donne envie pour Noël, n’hésitez pas à anticiper ! Stéphanie peut y ajouter des photos, même vieilles, jaunies ou cornées, elle a de quoi les embellir ou reconstituer. « Mon objectif est de mettre en valeur les personnes et les histoires du mieux possible », rappelle-t-elle.
