Vous avez toujours rêvé d’être capable d’allumer un feu sans allumette ou de vous nourrir de racines ?Chouette est allé en stage pour s’initier à la survie en pleine nature.
En cette froide journée de décembre, rendez-vous est pris pour mon premier stage de survie. Direction Montans à 40 minutes d’Albi pour retrouver Alexandre Sanche, fondateur de Immersion Break Nature et expert en survie.
Une journée de découverte et d’initiation
Au programme, une journée de découverte et d’initiation avant le grand saut pour un séjour ultérieur en autonomie complète (sans eau, ni nourriture).
Tout commence par le rappel des consignes de base : Quels sont les gestes de premier secours ? Qui appeler en cas d’urgence ? Comment réagir en cas d’absence de réseau ?… Nous passons ensuite à la pratique et commençons par l’apprentissage du feu.
Le feu, la base de la survie
Pour ce premier tour de chauffe, pas question de se replonger à l’époque néolithique : on utilise une pierre à feu (fire steel) qui permet d’obtenir des étincelles par frottements.
La joie de faire du feu…
Facile, me direz-vous ! Pas tant que ça, car l’essentiel est avant tout de « capter” ces étincelles pour qu’elles enflamment un matériau sec. Au menu, herbes sèches, écorce de bouleau, amadou (champignon)…
Le plus original étant la galle du chêne : cette excroissance due à une piqûre d’insecte (et oui même les arbres peuvent se faire piquer) se révèle riche en fibres idéales pour obtenir une braise.
Pour les plus courageux, et les vrais survivalistes, nous testerons également la technique de l’archer (frottement de deux morceaux de bois à l’aide d’une corde) mais avec du matériel déjà préparé ! Et même avec le bon équipement, il n’est pas simple d’obtenir des résultats…
La galle du chêne
La joie des premières braises passée, nous devons désormais préparer un foyer pour accueillir les flammèches et faire partir le feu. Il nous faudra pour cela trouver du bois sec, fabriquer des allumettes, couper du bois… Après quelques heures, nous voilà réunis autour du foyer ! Avec une température extérieure frôlant zéro degré, nous éprouvons un véritable plaisir à nous réchauffer et une certaine fierté d’être arrivé à ce résultat par nous-même.
Connaître les noeuds
Viendront ensuite l’apprentissage des différentes techniques de nœuds à connaître en vue de l’établissement du campement. Nous expérimentons également, au cours de la journée, l’installation d’un hamac ainsi que la technique d’Alexandre pour se réchauffer en quelques secondes avec une couverture de survie et une simple bougie.
Au final, la journée est vite passée et le retour au confort de la vie moderne se fait sans difficulté. Reste désormais à franchir la prochaine étape : 3 jours de randonnées dans la Pyrénées sans eau ni nourriture. A suivre !
A savoir
L’être humain peut survivre 3 semaines sans manger mais seulement 3 jours sans eau, d’où la nécessité d’en trouver rapidement et de la rendre potable par tous les moyens… Une fois la source identifiée, il faudra faire bouillir l’eau au moins 10mins (d’où l’importance du feu) et ensuite la filtrer si celle-ci est chargée en matière organique.
