Princesse Garage, c’était Emilie Loubière. Nous souhaitons remettre en lumière son travail de sérigraphe et ses affiches pleines d’humour et parfois incisives.
On ne la connaissait pas personnellement, mais on se croisait régulièrement dans Albi. Et puis on l’avait interviewée en avril, à l’occasion de l’exposition de sa série sur le cinéma à l’Athanor au printemps dernier. On avait suivi aussi sa joie d’être citée par un magazine national et sa participation au salon Maison&Objet. Emilie Loubière, alias Princesse Garage, était une personnalité albigeoise, impliquée dans la vie culturelle, artistique et féministe.
Le dessin et la sérigraphie
En faisant cette interview, on s’est découvert un point commun : notre vie africaine. Née au Niger, elle est revenue vivre dans le Tarn près de sa famille à l’adolescence. La sérigraphie est venue plus tard, après ses études en communication. Comment définir son style, son identité graphique ? Elle est très marquée, avec des lignes simples et épurées, tout en noir et blanc. Elle aborde l’univers du vin, du cinéma et en profite pour passer quelques messages féministes… Elle faisait d’ailleurs partie de l’asso « Les filles à roulettes ». Emilie avait également reçu deux labels : “Artisan d’Art” et “Fabriqué en Occitanie”.
Nous ne la connaissions pas bien mais appréciions beaucoup son travail, dont trois décorent nos bureaux… Merci Emilie.




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Voici de quoi (re)découvrir le talent de Princesse Garage
