Marius en van hasta Andalucia

Marius est un habitué des voyages en van ! Bientôt 7 ans que le Volkswagen vert pomme sillonne les routes de France et de Navarre, sa mère ou son père au volant, les 3 frères et sœurs à l’arrière. Cette année, pour Pâques, la famille a décidé de mettre le cap sur l’Andalousie, pariant sur des températures encore douces. 3000 kilomètres, 30 heures de route cumulées sur un séjour de 11 jours. Marius nous fait le récit des  aventures !

L’Alhambra, grandiose !

« L’Alhambra c’était grandiose ! La tortilla ? qu’est-ce qu’on en a mangé ! Et l’espagnol, je m’en suis servi pour acheter les tickets de bus ! » Marius avait hâte de partir en Espagne, il en aime la langue, la nourriture et c’est un vrai curieux de tout. Il en a eu pour son argent …
Le départ a sonné le mardi matin 8h30. Le van a été chargé la veille : il est à bloc ! Il pleut ce jour-là sur Albi, chacun rêve déjà de chaleur. Après la traversée des Pyrénées, perdu vers Saragosse, le van s’arrête pour sa première nuit, glaciale. Il se réveille sous la neige ! L’arrivée à Cordoue, via Madrid, marque l’entrée en Andalousie. La première visite démarre avec la Mosquée-Cathédrale, la célèbre Mezquita, un bâtiment chargé d’histoire, ayant changé trois fois de communauté religieuse, et enchaîne avec le Château des rois catholiques, qui ont financé les voyages de Christophe Colomb. Le soir, une bonne tortilla ravit toutes les papilles ! La chaleur est bien là…

Oliveraie et flamenco

Après deux nuits au camping, et un brin de toilette, cap vers Grenade en ménageant quelques stops : vestiges d’un somptueux palais (Madinat Al-Zahra), village pittoresque de Zuheros et ses maisons blanches accrochées à la montagne, grotte des chauves-souris, et tout à côté, l’une des rares fabriques d’huile d’olive en agriculture biologique. Le paysage des oliviers qui s’étendent à perte de vue est déroutant mais offre un cadre idéal pour la nuit en van. J+4 : arrivée à Grenade. Visite de la Chapelle Royale, où sont enterrés la Reine Isabelle et le roi Ferdinand. Attention, il faut être à pied d’œuvre pour le lendemain : c’est le grand jour pour l’Alhambra.

La résidence d’été des sultans

Résidence d’été des sultans, l’Alhambra de Grenade ne se raconte pas en quelques lignes, et il faut prévoir la journée pour visiter bâtiments et jardins. Ne ratez pas le Palazio Nazariès… si vous avez pensé à le réserver 3 mois à l’avance. Marius n’a pas eu cette chance, mais ressort malgré tout émerveillé par sa visite. Et le van repart déjà en direction de Malaga, ses plages et son Musée Picasso. « J’aurai appris que Picasso, ce n’est pas que des visages déformés », dit-il en souriant. Malaga possède aussi son Palais (l’Alcazaba), entouré de jardins irrigués grâce à un ingénieux système de rigoles en pierre par lequel l’eau circule par gravité.

Hors programme, le Caminito del Rey, dans la gorge d’El Chorro, est une des bonnes surprises du voyage. Cet ancien chemin de mineurs à flan de falaise mène à une passerelle qui permet de traverser le rio Guadalhorce. Vues splendides ! Dernière étape de l’Andalousie : Séville. Du camping à la ville, le bus se sera fait attendre : le 1er mai est un jour férié en Espagne aussi ! « Presqu’aussi beau que l’Alhambra, l’Alcazar vaut le détour, mais attention au temps d’attente pour le visiter », prévient Marius, qui aura attendu 1h30 (en plein soleil…). Le dernier jour, il faut monter dans le clocher/minaret de la Cathédrale (la tour Giralda) pour admirer la vue sur la Séville. C’est dans cet édifice que repose le grand navigateur, découvreur des Amériques. Puis il a fallu rentrer. Retour sur deux jours pleins, via Salamanque, San Sebastian et Pau. « Le retour c’était long, note Marius. J’ai écouté de la musique, joué aux cartes quand ça ne tournait pas trop, et puis écrit dans mon carnet, pour vous raconter tout ça ! »